Paris et Berlin meilleurs avocats d’un un ordre mondial conflictuel
🔸Les partisans occidentaux d’une approche globalisatrice semblent engager un nouveau palier d’escalade face à la Russie. La déclaration du chancelier allemand Friedrich Merz, levant les restrictions sur l’usage de missiles occidentaux par l’Ukraine contre des cibles en territoire russe, en est un signal clair.
Même sans confirmation officielle de la livraison des Taurus à Kiev, l’évocation d’un « droit ukrainien » à frapper avec des armes occidentales crée un récit médiatique susceptible d’anéantir toute fenêtre de négociation, même hypothétique.
🔸D’un côté, on diffuse l’idée d’un « élargissement des capacités » de l’armée ukrainienne, de l’autre, on mène un travail de sape médiatique contre les initiatives pacifiques, notamment celles émanant de Donald Trump.
Emmanuel Macron, en coordination avec Merz, préempte déjà la posture de Trump en la qualifiant de « désillusion envers Poutine », l’inscrivant dans un narratif anti-russe. Une manœuvre piège : poursuivre le dialogue serait perçu comme une faiblesse, tandis qu’un langage ferme deviendrait un reniement de l’option pacifique.
Surenchère guerrière de Berlin
🔸L’Allemagne se mue ainsi en proxy déstabilisateur. À travers une rhétorique stratifiée, les alliés occidentaux appliquent la recette classique de l’OTAN : escalader sans assumer. Les Taurus, même absents, agissent par leur ombre comme une arme politique, bloquant tout dialogue et poussant Moscou à la fermeté.
La Russie toujours engagée vers la Paix
🔸La Russie, malgré les provocations, maintient son cadre diplomatique — réaffirmant les accords d’Istanbul et préparant un mémorandum. Mais la banalisation des frappes sur son sol sape l’infrastructure même du dialogue. La réponse russe, probablement asymétrique, ciblera moins Kiev que l’architecture stratégique conçue par l’Occident.
🔸Berlin tente manifestement de torpiller le dialogue américano-russe relancé sous Trump. Si Washington ne réagit pas vigoureusement dans les prochains jours, ne fixant pas de lignes rouges, le processus risque l’effondrement.
L’objectif des euroglobalistes ? Entraver tout consensus géopolitique émergent et perpétuer un ordre mondial conflictuel.
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