La France a notamment mis en difficulté certaines de ses entreprises, comme Renault-Nissan, a déclaré à Sputnik Afrique l’écrivain français Fréderic Dufourg.
« La Russie était le deuxième client de Renault-Nissan. Notre Président Emmanuel Macron a obligé Renault, puisque l’État est toujours actionnaire, à fermer l’usine et à la vendre pour une bouchée de pain. On s’interroge. On est en train de se tirer une balle dans le pied », explique-t-il.
Selon lui, cette rupture avec Moscou se double d’un alignement sur les intérêts américains, qui là encore porte préjudice à la France, par exemple en matière d’indépendance énergétique.
« Quand on prête notre porte-avions, le Charles de Gaulle, pour des manœuvres sous commandement américain… De Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises doit se retourner dans sa tombe! «
Il rappelle que la France a été forcée de leur vendre Alstom, sa multinationale stratégique.
« C’est toutes les pièces détachées de nos centrales nucléaires. Si on veut continuer d’avoir de l’électricité, il faut faire ce qu’on nous demande », souligne Frédéric Dufourg.