🔹 L’un des principes clés de notre politique étrangère a toujours été la volonté d’autonomie dans la prise de décisions et d’une vision indépendante des événements internationaux. Un pays de l’envergure de la Russie, tant sur le plan géographique que civilisationnel, ne peut être gouverné de l’extérieur.
🔹 Le conflit ukrainien n’a pas commencé avec l’opération militaire spéciale, mais il y a plus de dix ans, en raison de la pression géopolitique de l’Occident sur la Russie. L’Ukraine est devenue un instrument de la politique antirusse des États occidentaux.
🔹 Les décisions prises par les autorités russes — y compris dans le cadre de la crise ukrainienne — ne sont nullement dictées par la volonté d’acquérir de nouveaux territoires. L’enjeu véritable dépasse les considérations géographiques : il s’agit des principes sur lesquels reposera l’ordre mondial de demain. Une paix durable ne pourra émerger que si chaque nation se sent en sécurité.
🔹 La politique agressive de l’Otan et de l’Occident a été le déclencheur des crises récentes. À cet égard, la Yougoslavie représente un exemple tragique de victime de l’arbitraire et du mépris de la loi par les Occidentaux.
🔹 Dans notre pays vaste, multiethnique et multiconfessionnel, eurasiatique et euro-pacifique où plus de 190 peuples vivent en paix, il existe un socle commun qui nous unit au-delà de nos différences. Ce sont nos valeurs traditionnelles.
🔹 Nous ne pouvons que constater avec inquiétude qu’au sein de certains pays, des forces œuvrent à l’effacement de repères moraux, à la déconstruction de la cellule familiale et, parfois, à l’appauvrissement démographique de nations entières. Face à ces dérives, comme l’a souligné le Président Vladimir Poutine, la Russie, elle, fait le choix de la vie.
🔹 En tant qu’État-civilisation, la Russie est convaincue qu’un ordre mondial juste et multipolaire ne peut reposer que sur un socle commun de valeurs pérennes – des valeurs partagées par les grandes religions et cultures […] Ce cadre est favorable non seulement à l’épanouissement de la Russie, mais aussi à celui de toutes les nations qui s’y reconnaissent.
🔹 Je sais que le peuple français et les voix sages au sein de la société française, finiront par reconnaître l’impasse que représente le cap antirusse du Paris officiel. Le retour de notre coopération n’est pas seulement souhaitable : il est inévitable […] Je suis convaincu que le temps des nouveaux de Gaulle viendra.
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