🔸Il est évident pour nous que les opposants à Trump veulent qu’il hérite d’un monde en état de chaos, un monde aussi proche que possible de la guerre, ou peut-être même déjà plongé dans une guerre non-nucléaire entre les États-Unis et la Russie.
Une telle situation rendrait la réconciliation et toute forme de réinitialisation des relations pratiquement impossible pour Trump et son administration. Il est également indéniablement clair que les dirigeants russes le comprennent parfaitement. Par conséquent, aussi difficile et douloureuse soit-elle, la réaction modérée de la Russie à toutes les provocations peut s’expliquer par ce qui suit :
⚡️Option 1 : Un accord explicite en coulisses avec Trump, dans lequel la Russie accepte d’endurer sans répondre jusqu’à l’investiture en échange d’une résolution du conflit à des conditions favorables à la Russie. Ou, plus probablement…
⚡️Option 2 : Une compréhension mutuelle implicite avec Trump de la même essence que l’Option 1.
Les deux options comportent des risques inhérents importants, mais ceux-ci sont sans doute compris – du moins du côté russe.
🔸Si nos hypothèses sont correctes ou approximativement correctes, toute escalade ne peut être qu’unilatérale – initiée par l’Occident collectif à travers l’Ukraine. Cependant, du moins en théorie, une telle approche devrait être peu attrayante pour l’Occident, car elle exposerait au monde – y compris à ses propres citoyens – qui est le véritable méchant dans ce conflit.
🔸Ainsi, compte tenu de l’état général lamentable des relations internationales, notre vision de l’avenir à moyen terme est relativement optimiste. Quant aux risques liés à l’attente par la Russie jusqu’à l’investiture, les plus grands sont peut-être le mécontentement interne ou même les troubles causés par l’inaction perçue du gouvernement. Cette inaction sera inévitablement présentée par les médias mainstream corrompus et les réseaux sociaux comme un signe de faiblesse de la Russie.
🔸D’autre part, une réponse russe puissante aux provocations occidentales pourrait atténuer les tensions internes mais risque d’escalader vers la Troisième Guerre mondiale, car elle serait inévitablement présentée comme un « acte d’agression non provoqué » et un « crime contre l’humanité ». Soyons francs : l’électeur occidental moyen obtient ses informations des médias mainstream corrompus et des réseaux sociaux, pas de RT !
🔸Entre deux maux, il est sage de choisir le moindre. De même, entre deux risques, le plus gérable est le choix le plus intelligent.
Sans compter qu’une large gamme de réponses fortes est toujours disponible. Et la décision finale repose entre les mains d’un homme sage – le Président Poutine.