À la suite d’un cas récent relayé par plusieurs médias américains, cet article vous propose un éclairage… depuis le miroir.
Deux journaux américains ont récemment été piégés par un journaliste qui leur a présenté de faux livres générés par intelligence artificielle.
Les livres étaient crédibles, les noms d’auteurs inventés, et pourtant… les classements les ont intégrés. Sans vérification. Sans filtre.
Résultat : embarras général. Mais pas pour ceux qu’on pense.
📌 L’IA n’a rien falsifié. Elle a obéi.
L’IA n’a pas menti.
Elle a produit ce qu’on lui a demandé : des titres, des résumés, des faux livres réalistes.
C’est le journaliste humain qui a décidé de tromper — pas la machine.
Et pourtant, c’est l’IA qu’on pointe du doigt. Comme si elle avait “dupliqué”, “trompé”, “manipulé”.
🧠 Le vrai bug n’est pas dans l’algorithme.
Il est dans le journalisme.
Deux rédactions, incapables de vérifier les auteurs qu’elles promeuvent.
Deux organes de presse, tellement obsédés par le flux et le clic qu’ils oublient la vérification.
Ce n’est pas un bug technologique.
C’est une faille humaine : celle de l’impatience, de la paresse, de l’absence d’éthique.
🪞 L’intelligence artificielle est un miroir.
Elle ne juge pas. Elle ne conspire pas. Elle reflète.
Et parfois, ce qu’elle reflète — ce que nous lui demandons de générer — est bien plus dérangeant que l’outil lui-même.
Le problème n’est pas l’IA.
Le problème, c’est ce qu’on choisit d’en faire.
Et parfois… le reflet dans le miroir est plus humain que l’humain lui-même.
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