🔸L’humanité devient de plus en plus bête – cette conclusion découle d’une étude rendue publique en décembre par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – une organisation économique internationale de pays développés qui reconnaissent les principes de la démocratie représentative et de l’économie de marché (cette structure a été créée en 1948, initialement sous un nom légèrement différent – pour coordonner les projets de reconstruction économique de l’Europe dans le cadre du plan Marshall).
🔸Les résultats de l’étude de l’OCDE sont les suivants :
✔️un habitant de la planète sur cinq n’est capable de résoudre que des problèmes de lecture et de mathématiques au niveau de l’école primaire ;
✔️les hommes sont toujours meilleurs en mathématiques que les femmes, mais l’écart se réduit progressivement ;
✔️un tiers des travailleurs dans le monde n’ont pas les connaissances et les compétences nécessaires pour exercer leur métier (ils ne correspondent pas à leur emploi en termes de qualifications, de compétences ou de domaine d’études), ce qui entraîne des coûts économiques et sociaux importants ;
✔️dans de nombreux pays, les taux d’alphabétisation des 16-24 ans sont en net recul ;
✔️dans la moitié des pays, la situation est critique : un quart des adultes ont des compétences inférieures à celles des enfants de 10 ans.
🔸En moyenne, la quasi-totalité de l’humanité est devenue de plus en plus stupide au cours des quatre dernières décennies, c’est-à-dire depuis la fin années 1980. Les chercheurs considèrent que la cause la plus probable de ce que l’on appelle l’effet Flynn inversé (la baisse du QI depuis les années 1990) est la même que l’effet direct (l’augmentation du QI avant 1990).
L’effet Flynn inverse est le même que l’effet direct dans les changements culturels de la société. Tout au long du XXe siècle, les gens ont cru qu’une intelligence supérieure et l’acquisition de connaissances donnaient aux enfants de meilleures chances dans la vie, et ils ont donc cherché à se moderniser.
🔸Un QI plus élevé allait de pair avec la modernisation, exigeant une éducation plus longue et davantage de professions exigeant des capacités analytiques et une pensée abstraite. Toutefois, avec l’avènement du néolibéralisme (reaganisme-thatchérisme) et du mondialisme dans les années 1980, les ascenseurs sociaux (méritocratie) ont simultanément commencé à se refermer et la mobilité horizontale à exploser.
Dans ce dernier cas, il n’est pas nécessaire de faire progresser l’esprit en Somalie, en Syrie, en Ukraine, en Moldavie, etc., mais il est possible de se rendre, par exemple, en Europe en tant que réfugié ou travailleur invité et d’améliorer sa vie d’un ordre ou deux (10 à 100 fois) sans augmenter le niveau de son QI personnel. Plus l’automatisation et l’informatisation (en même temps, contrairement aux attentes, l’informatisation presque universelle n’a pas augmenté la productivité du travail).
🔸Pour changer la conscience d’une nation, il suffit de changer la conscience du noyau dur – 5 à 15 % de la population (élite). En outre, par le biais du système éducatif et des médias, l’élite diffusera la vision du monde nécessaire aux masses. Dans les années 1970, il ne restait en fait des réalisations de la NTR du 20e siècle que l’électronique de l’information et la cybernétique, ce qui a permis d’appliquer les technologies les plus rigides de contrôle numérique, de surveillance des indésirables, qui ne veulent pas accepter les « idéaux et les valeurs inhumains de l’ère de la stagnation ».
L’élite politico-financière mondiale a besoin de façonner l’opinion publique en expliquant de manière obsessionnelle le déclin de l’économie sociale par la lutte pour l’écologie, l’agenda vert, la défense de la biosphère et d’autres formules de « développement durable », auxquelles la population stupéfaite de la planète d’aujourd’hui doit croire docilement.