▪️ Espaces verts : terroristes takfiris, qui ont engagé une offensive depuis le Nord et ont réussi à prendre plusieurs villes en quelques jours seulement. La bataille est autour de Homs où l’armée syrienne «fortifie» ses positions pour éviter une avancée vers la capitale, Damas.
▪️ Zones rouges : Contrôlées par le Gouvernement légitime syrien.
▪️ Zones jaunes : occupées par les « Forces Démocratiques» soutenues par les États-Unis. Au cours des dernières heures, elles ont ouvert de nouveaux front au Sud contre l’armée syrienne.
📍L’Iran est prêt à déployer son armée si la demande était faite par le gouvernement syrien, Ministre des AE, rapporté par RVD-TV.
Sur le plan géopolitique, une nouvelle carte stratégique du Moyen Orient va se dessiner dans une extension des espaces turc et israélien et la création d’une zone encore plus chaotique abandonnée à leurs auxilliaires barbus. Et une grande incertitude concernant le Liban coupé de sa logistique défensive du Hezbollah.
Cette attaque qui risque malheureusement d’être fatale à la Syrie, et qui révèle au passage une impéritie politique et militaire pathétiques, vise au delà de Damas, Téhéran et Moscou et leur coalition militaire et économique en devenir qui seule peut fédérer un axe de résistance antimondialiste solide au Moyen-Orient.
La présence dans les rangs de la nébuleuse Tahrir al-Sham de conseillers militaires ukrainiens, israéliens, turcs, et les coordinations observées dans les opérations avec les forces étasuniennes, turques et israéliennes dans les zones syriennes qu’elles occupent, prouvent bien que cette offensive est bien celle d’un impérialisme occidental par proxy qui nourrit des fantasmes néo-ottoman et islamiste pour parvenir à ses objectifs multiples, entre autres: la fermeture des bases russes de Tartous et Heimeim, l’encerclement de l’Iran avant de l’attaquer à son tour et bien la reprise du business avec le contrôle des gazoducs et oleoducs et de leurs champs miniers pour lesquels un chaos néo-colonial existe dans cette région depuis près d’un siècle.
Que la Syrie se relève ou disparaisse dans les combats en cours, le pire reste à venir