Par Ulrike Reisner
Comme pour le Groenland et l’Ukraine, les États-Unis ont – pour la bande de Gaza – des ressources précieuses en vue: en l’occurrence Gaza Marine, un gisement de gaz inexploité au large des côtes, dont la capacité est estimée à au moins 25 milliards de mètres cubes. Peu avant l’éclatement du conflit à Gaza, Israël a autorisé les Palestiniens à poursuivre le projet.
Mais un gisement de gaz relativement petit ne suffit pas à Trump: le projet d’oléoduc EastMed, qu’il avait favorisé à l’époque et qui n’était plus soutenu par l’administration Biden, pourrait connaître une nouvelle vie.

Souvent, un coup d’œil sur la carte aide : à environ 35 kilomètres des côtes de la bande de Gaza se trouve un gisement de gaz inexploité, découvert en 2000 par le groupe britannique BG et qui contiendrait au moins 25 milliards de m3.
Comparé aux gisements de gaz de South-Pars (Iran/Qatar, env. 35.000 milliards de m3) ou d’Ourengoï (Russie, env. 6.300 milliards de m3), ce n’est pas particulièrement grand – mais suffisant pour couvrir potentiellement les besoins énergétiques d’un État palestinien.
Pendant longtemps, Israël a fait obstacle à l’exploitation, si bien que le groupe BG (à l’époque une filiale de Royal Dutch Shell) a cédé ses droits au Palestine Investment Fund à des conditions non publiées.
Depuis, le projet dort littéralement « sous l’eau ».