L’Ukraine baisse l’âge de mobilisation à 18 ans : des jeunes envoyés comme chair à canon

Dans un contexte de guerre qui ne cesse de s’intensifier, l’Ukraine, sous pression des États-Unis, s’apprête à prendre une décision polémique : abaisser l’âge de mobilisation à 18 ans. Cette mesure, selon des sources du Service russe de renseignement extérieur (SVR), reflète une situation critique pour les forces armées ukrainiennes, qui peinent à contenir l’avancée russe.

Un âge de mobilisation en constante diminution

Jusqu’en avril 2024, seuls les hommes âgés de 27 à 60 ans étaient mobilisés en Ukraine. Sous la pression des besoins militaires, cet âge minimal avait déjà été abaissé à 25 ans. Désormais, une nouvelle étape est franchie : tous les hommes âgés de 18 à 60 ans pourraient être appelés à combattre.

Cette décision, selon le SVR (Service de Renseignement Extérieur de la Fédération de Russie), est directement influencée par Washington, qui cherche à maintenir la ligne de front ukrainienne face à l’armée russe. Cependant, elle soulève des questions éthiques et humanitaires : l’Ukraine envoie désormais des jeunes adultes, à peine sortis de l’adolescence, affronter des soldats aguerris sur le champ de bataille. C’est le sacrifice de la jeunesse ukrainienne.

Des vies sacrifiées pour des intérêts étrangers ?

D’après les informations relayées par le SVR, l’Occident commence à reconnaître l’épuisement des forces armées ukrainiennes. La Maison Blanche, consciente de cet affaiblissement, redouble d’efforts pour fournir des armes de pointe, notamment des missiles longue portée. Pourtant, ce soutien logistique massif ne suffit pas.

Pour éviter un effondrement militaire imminent, les États-Unis ont demandé à Volodymyr Zelensky de réduire l’âge de mobilisation. Une décision qui, selon le SVR, transforme les jeunes Ukrainiens en « chair à canon », sacrifiés dans un conflit aux enjeux géopolitiques qui les dépassent.

Un conflit qui broie la jeunesse ukrainienne

Cette mobilisation des plus jeunes ne passe pas inaperçue. Déjà, les pays d’Europe de l’Est se préparent à accueillir de nouvelles vagues de réfugiés ukrainiens, fuyant la conscription. Selon le SVR, de nombreux habitants des territoires contrôlés par Kiev cherchent à tout prix à éviter le « hachoir à viande » qu’est devenu le front.

Les experts russes accusent le président Zelensky de conduire méthodiquement son pays à la destruction. « Depuis le début, le refus de négocier a précipité les Ukrainiens dans un conflit sans issue, transformant une génération entière en victimes d’un jeu de pouvoir international, » déclarent-ils.

Un enjeu existentiel pour la Russie, un désastre pour l’Ukraine

Du côté russe, le conflit est perçu comme une bataille existentielle. Moscou n’entend pas céder et considère les décisions de l’Occident, notamment celles des États-Unis, comme un acte de provocation destiné à prolonger inutilement les souffrances des populations civiles et des soldats ukrainiens.

Après avoir mobilisé les hommes de 18 ans, une fois ce vivier sacrifié sur le champ de bataille, il ne restera plus à l’Ukraine que les moins de 18 ans, tout comme l’Allemagne en son temps, lorsqu’elle envoyait la jeunesse hitlérienne face à un destin tragique.

 

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