Ces pourparlers « n’est pas une bonne nouvelle » pour Kiev, «il ne respectera pas la trêve énergétique»

Cela en dit long si l’on peut avoir de la confiance dans les paroles de Zelensky, a pour sa part réagi le porte-parole du Kremlin.
 
« C’est une politique délibérée d’accepter des trêves pour ne pas les respecter, c’est-à-dire compter sur le fait que la Russie, elle étant de bonne foi, va appliquer le cessez-le-feu et puis soi-même ne pas le faire »

La position de Kiev concernant la suspension des attaques sur les infrastructures énergétiques, qualifiée de pas en arrière par Zelensky.

Kiev ne voit pas de bon œil cette initiative car elle intervient après que les Occidentaux ont donné le feu vert pour utiliser leurs armes dans les frappes en profondeur de la Russie.

Kiev cherche surtout à « acheter du temps » pour refaire les stocks d’armes et former les recrues pour qu’elles aient une « durée de vie sur le champ de bataille un petit peu plus longue que quelques heures ou quelques jours ».
 
Selon lui, un cessez-le-feu plus large permettrait à l’armée ukrainienne de se reposer et fortifier ses positions.
 
De plus une partie de l’armée ukrainienne « peut se comporter à peu près normalement », alors que l’autre est « dans les dérives », explique à Sputnik Afrique le journaliste français Laurent Brayard.
 
« Les Ukrainiens, avec la bandérisation du pays, sont dans une logique de vengeance, de haine, et il y a un côté incontrôlable », poursuit-il.
Selon lui, cela représente « un gros danger » pour Zelensky: « Les bandéristes ont dit que s’il y avait des négociations de paix, ils marcheraient sur Kiev carrément ».
 
« Même on pourrait arriver à une situation très chaotique, voire extrêmement explosive », prévient le journaliste.
Ce commentaire fait suite à la destruction de la station de comptage de gaz de Soudja dans la région russe de Koursk suite à l’acceptation par Kiev de la trêve énergétique de 30 jours.
 
 

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